Il est intéressant de voir comment après le deuil, des hommes ou des femmes se mettent aux services des autres. Dans un premier temps je me disais que cela était certainement du au traumatisme causé par la perte de son enfant. Et puis plus le temps passe et plus je me dis que ce n’est pas que cela. Il y a en chacun de nous une part de juste, d’amour, ou de raison qui amènent l’individu a muter pour le rapprocher de l’autre. La vie contre une vie. Le bonheur contre l’amour ou juste l’un contre l’autre. Lorsque la mort passe devant votre porte, enlève votre enfant et vous dit :  “A un de ces jours mon ami!”, il y a la peur, la douleur et le chagrin qui s’installent puis peu à peu s’amorce la renaissance ou si la vie n’est plus la même, l’envie se reconstruit par le travail, le collectif, les passions, ou juste l’envie d’être seul et de se sentir en vie. Alors voici le coup de coeur #2 de Au pays de Léonie.
Isabelle et David gèrent une association portant le prénom de leur enfant défunt. Elle a pour mission d’aider  l’unité de soins palliatifs d’Avignon.
Isabelle est musicienne et en lisant le projet associatif qu’elle et son mari soutiennent, j’ai découvert un outil offrant un formidable champ d’action utilisé auprès des malades en fin de vie. La musicothérapie.
Ce projet est soutenu par l’association Dans le sourire d’Enzo en collaboration avec de nombreux partenaires dont l’association Badel portant le nom d’un patient suivi par le SUP d’Avignon durant de long mois de coma et initiatrice du projet.en 2004.
Pour être précis ce projet repose en grande partie sur le travail d’une société de recherche et développement en musicothérapie. Elle porte le nom de Music Care. Cette méthode a été le fruit de nombreuses recherches cliniques qui ont aboutit à un constat sans appel. Le patient qui souffre connait des douleurs apaisées après une séance de musicothérapie. Et c’est donc un projet fort intéressant  de ce collectif au sein de l’hôpital d’Avignon en unité palliative.

Définition des soins palliatifs de l’OMS (2002) :

« Les soins palliatifs cherchent à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille, face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle, par la prévention et le soulagement de la souffrance, identifiée précocement et évaluée avec précision, ainsi que le traitement de la douleur et des autres problèmes physiques, psychologiques et spirituels qui lui sont liés.
Les soins palliatifs procurent le soulagement de la douleur et des autres symptômes gênants, soutiennent la vie et considèrent la mort comme un processus normal, n’entendent ni accélérer ni repousser la mort, intègrent les aspects psychologiques et spirituels des soins aux patients, proposent un système de soutien pour aider les patients à vivre aussi activement que possible jusqu’à la mort, offrent un système de soutien qui aide la famille à tenir pendant la maladie du patient et leur propre deuil, utilisent une approche d’équipe pour répondre aux besoins des patients et de leurs familles en y incluant si nécessaire une assistance au deuil, peuvent améliorer la qualité de vie et influencer peut-être aussi de manière positive l’évolution de la maladie, sont applicables tôt dans le décours de la maladie, en association avec d’autres traitements pouvant prolonger la vie, comme la chimiothérapie et la radiothérapie, et incluent les investigations qui sont requises afin de mieux comprendre les complications cliniques gênantes et de manière à pouvoir les prendre en charge. »

Le site Association Badel 

Isabelle au piano
Cette association vous intéresse et vous désirez adhérer ou avoir davantage d’informations. 

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Au pays de Léonie

Des parents en lutte contre les cancers pédiatriques.