Depuis ce 9 juin 2017 ou notre vie a basculé dans une autre dimension, j’apprécie autrement un monde où le quotidien peut être pesant. Qu’il fait bon vivre sur un bateau en mode croisière où seules quelques embrouilles au travail où une petite dispute de couple nous bousculent telle l’écume repoussant le sable.

La souffrance vous transforme en sujet contemplé par des plus chanceux que vous. Chaque moment vécu est un prisme où ces multiples facettes vous brouillent la mémoire et freine votre prise de décision. La maladie, la pauvreté, la migration, la vieillesse… Tout devient démesuré et nous donne le sentiment d’injustice avec les forts et les faibles, des érudits et les incultes ou des chanceux et des moins chanceux… Ce que les livres d’histoires où de littératures vous enseignent depuis des siècles . Tout se transforme en une relation du dominant et du dominé. Tout devient réel et bouscule vos heures de vie. Cette approche animale qui fusionne avec celle de l’humain m’interroge à 46 ans comme je le faisais à mes 18 ans. Tout était en place pour foncer vers quelques années de repos avec ma femme et mes enfants. Un schéma que nos savants nous ont déjà promis comme désuet. On nous a annoncé une explosion, une destruction et une disparition. Le tableau aux couleurs si vives voit ce coucher de soleil virer du jaune au noir pour envahir la mer de cette couleur pétrole et rendre ce ciel si bleu en une vaste tâche sombre. Mais il est bien inutile de s’apitoyer car cette souffrance est sans frontière et touche chacun d’entre nous et cela tant que nos cœurs battront pour nos proches aimés et pour nous mêmes.

Si une lutte doit se mener au jour le jour, alors il faut garder courage et s’armer de patience pour regarder la réalité et s’offrir le plus beau des cadeaux : continuer à vivre de nos passions avec les gens que l’on aime.

Même si parfois on pose un genou à l’abri des regards, je me rappelle de 46 années à construire puis à démolir pour mieux reconstruire. Je me rappelle ces moments annoncés comme perdus où la providence et l’obstination ont eu raison de la fatalité et l’abandon.

On ne parle alors plus de courage mais d’amour pour son prochain.

Léonie, Agathe, Catherine je vous aime. Et MERCI à vous tous de croire en notre petite Léonie.

Fight Dipg

Cet article a 3 commentaires

  1. barbara

    merci pour ce message et tout ce courage … Nous vous envoyons notre modeste contribution d’amour et pensons chaque jour à vous.

  2. jean marie dura

    coucou !! Superbes paroles

    Cette chanson de Jean Gabin résonne souvent dans ma tête :

     » ….Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
    C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
    « Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau,

    j’peux pas mieux dire, il fait très beau ! …. »

    Amitiés JEAN MARIE

    1. aupaysdeleonie

      Merci Jean Marie. Alors gardons ce soleil dans un coin de notre tête.

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